My DS is a Bitch. Zelda - Phantom Hourglass

Publié le par CasualOtaku

Je suis un Casual otaku.

Je ne peux le nier, et cette courte note en est encore la preuve flagrante : Voilà des années que je n’ai pas joué à un jeu vidéo.

J’avoue.

Enfin, j’ai joué à l’Entraînement cérébral, ça compte ? Ca fait en effet plus d’un an qu’une DS traîne à la maison, mais celle-ci était du genre prude. Seul le docteur Kawashima partageait ses nuits. Certes, il n’est pas très beau (faut bien l’avouer, même s’il est marrant avec ses binocles qui lui sautent du nez quand on lui dit « Quéquette, Quéquette ! », il est pas très sexy), mais notre chère DS lui restait invariablement fidèle.

Rigole, ce sera moins marrant pour toi au paragraphe suivant !


Le lecteur attentif aura remarqué l’utilisation de l’imparfait dans le paragraphe précédent. En effet, un jour, tout bascula !

On m’a offert un linker, chargé à bloc de jeu (oui, je sais, c’est mal). Et la jeune et frêle console sombra depuis dans une débauche vidéoludique sans nom…

Elle ne sait plus où donner de la tête ! Phoenix Wright, Link, Mario et sa bande, Homer Simpson, Rayman, … Telle une héroïne de Doujin malsain découvrant les joies de la chair, notre DS passa d’un comportement de jeune vierge effarouchée (ben oui, le papy Kawashima l’était pas très vigoureux) à celui de nymphomane insatiable.

Bref, ils y passent tous un à un, y compris ce brave Professeur Layton (je croyais qu’il fricotait plutôt avec son jeune assistant Luke moi…).

 

Pour le moment, je planche sur le dernier Zelda en date, à savoir The Phantom Hourglass.



Cette série me tient particulièrement à cœur. Je l’ai dis dans la note précédente, avant la DS, je n’ai possédé qu’un GameBoy. Et mon jeu préféré était Link’s Awakening, sur lequel j’ai passé de nombreuses heures de joie et d’aventure durant ma jeune adolescence. Sorti en 1993, cet épisode avait la particularité, à l’époque, de ne pas mettre en scène ni la princesse Zelda, ni le vil Ganon. Link, faisant naufrage sur l’île Cocolint, avait pour tâche de réunir les différent instruments de musique permettant de réveiller le Poisson-Rêve. La conclusion avait quelque peu bouleversé mon petit cœur, sur un final onirique teinté de nostalgie.


Tarin, Link, Marine et le hibou. En fond, l'oeuf abritant le Poisson-Rêve.


C’est donc avec beaucoup d’émotion que j’ai lancé PH.

 

D’après ce que j’en ai lu / entendu, il s’agit de la suite directe de The Wind Waker, sur GameCube. PH en conserve d’ailleurs la patte graphique vectorielle si particulière : Les formes ne sont pas constituées de courbes, mais de traits anguleux, donnant un aspect géométrique aux silhouettes ; cette rectitude est cependant compensée par une colorisation par aplats de couleur, qui rend le tout très frais et original.

 

Link est ici accompagné du pleutre Linebeck et de plusieurs esprits. Ensemble, ils sont à la poursuite du Navire fantôme, lequel à capturé la jeune Tetra, amie du héros. Comme on nous l’apprend dans la cinématique d’introduction du jeu, cette dernière est en réalité la princesse Zelda.

 

Qu’en est-il du jeu ? Et bien je ne sais pas si l’on aurait pu mieux faire dans l’exploitation des capacités de la DS ! Toute les actions se font de manière très intuitive à l’aide du stylet. Que ce soit les déplacement de Link, les attaques à l’épée, ou les ouverture de porte. Le microphone est également mis à contribution lorsqu’il s’agit d’éteindre une bougie ou d’engendrer le mouvement d’une éolienne. On nous demandera également d’hurler un bon coup lorsqu’il s’agira d’obtenir une réduction à l’achat d’un objet !

Tout cela rend le Gameplay très original et facile d’accès.


Link et l'esprit qui l'accompagne dès le début du jeu

 


Et c’est aussi là le problème. Le jeu est beaucoup trop simple.

Là où l’on aurait pu compenser l’aisance de prise en main par une difficulté accrue des énigmes, on se retrouve à suivre un jeu relativement linéaire où l’on est trop guidé.

Je n’en suis qu’au 3ème donjon (le temple du courage), mais pour l’instant je n’ai jamais buté sur une salle fermée, ou un passage énigmatique. Et je le rappelle, je ne suis pas un gamer chevronné ! En fait, je me sens un peu frustré d’avancer si vite dans ce jeu, qui sera, je le crains, rapidement fini.


Mais on pardonnera cette facilité, car je m’amuse beaucoup avec cet opus ! L’humour est toujours présent, et les passages en mer, où l’on doit piloter un bateau, sont tout simplement jouissifs !

 

Bref, ça restera je pense une cartouche qui, malgré ses défauts, me marquera certainement quelques années. Et, n’en déplaise à ma volage DS, je le terminerai avant de sérieusement passer à un autre jeu !

 


PS : Bien que j'ai déjà glissé un lien plus haut, je me permets d'insister. Si vous voulez en savoir plus sur la saga Zelda tout en rigolant à gorge déployée, je vous conseille d'écouter les quatre hilarants podcasts du J-Truc qui lui sont consacrés !

Publié dans Otakeries

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